Retour des épisodes sismique
- lundi 21 janvier 2019 09:32
- Yannick MERLO
- Affichages : 791
Après un petit moment d'accalmie, de nouveaux petits séismes ont été enregistrés par l'observatoire volcanologique et sismologique de la Guadeloupe. 229 au total en 36 heures.
Une séquence de séismes volcaniques a débuté le vendredi 18 janvier à 00h19, heure locale dans la zone du volcan de la Soufrière. En date du samedi 19 janvier à 13h30, les réseaux de l’Observatoire volcanologique et sismologique ont enregistré 229 séismes de très faible magnitude (M<1). Aucun n’a été signalé ressenti par la population. Les évènements se localisent à une profondeur de <2,5 km sous le sommet du dôme de la Soufrière. Le niveau de vigilance reste jaune.
Source: RCI
Depistage du cancer du col de l'utérus
- vendredi 18 janvier 2019 10:17
- Affichages : 815
Lancement du 3ème programme national de dépistage du cancer du col de l'utérus

Chaque année, ce sont 3 000 cas de cancers invasifs qui sont détectés. 1 100 patients en décèdent malheureusement. C'est d'ailleurs pour ça que les professionnels souhaitent pouvoir augmenter le taux de participation au programme national de dépistage du cancer du col de l'utérus qui connaît sa troisième édition cette année et donc de réduire l'incidence et la mortalité liées à cette maladie d'ici à 10 ans.
Il faut aussi dire que la Martinique est déjà en avance du point de vue nationale, puisqu'elle est pilote depuis plus de 20 ans sur le renforcement de ce dépistage. D'ailleurs, les chiffres nationaux alertent les spécialistes de la question, mais aussi les associations qui accompagnent les patientes touchées par cette pathologie. Ce sont 17 millions de femmes âgées entre 25 et 65 ans qui sont concernées par ce programme national.
Cindy Osné âgée de 37 ans a été diagnostiquée d'un cancer du col de l'utérus en mai dernier. Après plusieurs opération, elle est suivie pour 5 ans même si ses résultats semblent encourageant pour le moment. Grâce à l'accompagnement de l'AMREC et le soutien des Amazones, elle a gardé un moral à toute épreuve. Elle attend de faire prochainement une hystérotomie qui est une opération qui consiste à inciser l'utérus. Cela devrait être la dernière étape de ce périple médical.
Source: RCI
Dengue: Nouveau foyer au Gosier
- vendredi 18 janvier 2019 10:07
- Affichages : 792
Selon le dernier point épidémiologique de la CIRE Antilles, 4 nouveaux cas ont été biologiquement confirmés et un nouveau foyer épidémique a été localisé sur la commune du Gosier.
Les autorités sanitaires indiquent qu’un nouveau foyer épidémique a été localisé dans le secteur de Mare-Gaillard au Gosier en plus des foyers de Convenance à Baie-Mahault, de Caraque aux Abymes et de l’Aiguille à Goyave. C'est-à-dire que dans la zone, il y a eu au moins la présence d’un cas confirmé et de cas suspect dans l’entourage. Le dernier point épidémiologique de la CIRE Antilles indique que 4 nouveaux cas ont été biologiquement confirmés durant la première semaine de l’année 2019. Ce qui en fait 23 au total depuis le retour du virus début octobre 2018.
Circulation modérée
Une activité qui atteste d’une « circulation modérée de la Dengue » en Guadeloupe. Dans les îles du Nord, la situation à l’air de s’améliorer du côté de Saint-Martin avec une nette diminution du nombre de cas évocateurs ces dernières semaines. Et puis notez qu’à Saint Barthélémy comme en Martinique, aucun cas de Dengue n’a été biologiquement confirmé.
Etat des lieux sur la gestion de l'eau
- vendredi 18 janvier 2019 10:04
- Affichages : 1017
Eau et assainissement : les chiffres clés

L'Office de l'Eau de Guadeloupe plaide pour une meilleure information du public et des décideurs concernant l'eau et l'assainissement dans l'archipel. Il faut dire que le sujet de la distribution du liquide précieux est toujours aussi sensible avec des secteurs de l'archipel régulièrement sans eau, en période ou non de sécheresse. Les décideurs locaux pourront aussi utiliser ces chiffres afin d'ajuster les politiques en matière d'exploitation et de distribution de l'eau mais aussi du traitement des eaux usées. Ainsi, cela se traduit par la publication d'une synthèse des chiffres clés. Les aspects quantitatifs et qualitatifs y sont abordés.
Chiffres clés
L'eau que l'on retrouve dans nos robinets provient essentiellement de Basse-Terre, qui est considérée comme le 'château d'eau' de la Guadeloupe avec 91% du volume d'eau prélevé. Une ressource en eau dite 'superficielle', en provenance des rivières, en comparaison à celle des eaux souterraines.
Sans surprise, on apprend que plus de la moitié de la ressource est perdue entre la captation et les robinets des ménagers. En 2016, sur les 73,1% de millions de mètres cube produits pour les besoins de l'alimentation de l'eau, 46,7 millions de mètres cube d'eau se perdent de la nature. Elle confirme ce que nous savons déjà depuis longtemps : le réseau est vétuste. La qualité de l'eau doit rassurer la population, selon les chiffres communiqués par l'Office de l'Eau. En 2017, "98,7% des analyses bactériologiques sont conformes vis-à-vis des limites de qualité (normes à respecter strictement) et de la référence de qualité (norme indicative)". Toutefois, trois restrictions de consommation de l'eau ont été prises, en 2017. Cela est dû à la présence de chloredécone, au-dessus de la norme de potabilité.
Concernant l'assainissement, les opérateurs doivent encore fournir des efforts afin de respecter les normes. En 2017, l'archipel comptait 27 stations de traitement des eaux usées. Toutefois, 70% d'entre elles ne sont pas conformes à la réglementation. Selon les chiffres, cela représente 72% des effluents traités.
Combien coûte l'eau et l'assainissement en Guadeloupe ?
Il est difficile d'apporter une réponse précise. En effet, les prix varient selon la région où l'on se trouve. Si vous habitez dans le Nord Grande Terre, le prix TTC du service de l'eau au mètre cube pour 120 m3 en 2016 est de plus de 4€. A Marie-Galante, il s'évalue à 3,58€ et descend jusqu'à 2,12€ à Saint-François, Petit-Bourg ou encore Deshaies. Le prix moyen de l'eau et de l'assainissement collectif en Guadeloupe au 1er janvier 2017 pour une consommation de 120m3 est de 4,89€/m3.
source: RCI
Les vertus médicinales de notre pharmacopé
- jeudi 17 janvier 2019 17:02
- Affichages : 925
La diversité de la pharmacopée traditionnelle antillaise est aussi riche qu’efficace. Les bienfaits de nos plantes médicinales et leur utilisation pour soigner les maux du quotidien, assurent aux guadeloupéens une bonne santé aussi bien sur le plan physique que sur le plan moral. Les richesses du sol et de la flore de notre archipel pourvoient à la tranquillité du corps et de l’esprit de ceux qui savent les exploiter.
Le diabète en Guadeloupe
Parmi les maux que connaît notre population, on assiste depuis plusieurs années à une augmentation importante du nombre d’individus diagnostiqués diabétiques. Cette maladie est une affection de longue durée qui évolue avec le temps, ce qui la range dans la catégorie des maladies chroniques. Avec une bonne hygiène de vie (alimentation saine et activité sportive régulière) on peut vivre de façon tout à fait normale avec un diabète équilibré. Cependant, l’une des particularités de cette maladie est qu’elle est souvent qualifiée de sournoise, car si vous ne suivez pas votre traitement, les complications n’apparaîtront que dans les années qui suivront vos écarts. En effet un diabète mal équilibré altère lentement mais surement certains nerfs chez le patient. Parmi ces complications on citera :
- la dégénérescence maculaire qui affecte le nerf optique et provoque rétinopathie qui peut également se transformer en œdème maculaire.
- La néphropathie diabétique qui perturbe le fonctionnement des reins et peut se transformer en maladie rénale chronique nécessitant des dialyses rénales.
- Les troubles sexuels qui se traduisent par des sécheresses vaginales chez la femme, et par des troubles de l’érection ainsi que de l’éjaculation chez l’homme.
Vous l’aurez compris, le diabète n’est pas une maladie à prendre à la légère car malgré les progrès de la médecine moderne, la plupart des complications qui touchent le système nerveux sont à ce jour irréversibles, puisque l’homme n’est pas encore capable de remplacer des nerfs défectueux.
Les vertus médicinales de notre biodiversité
Il existe deux types de diabète. Dans les deux cas, afin de prévenir l’apparition de complications il est impératif d’équilibrer son diabète au quotidien. Cela passe inévitablement par l’adoption d’une hygiène de vie responsable en adaptant son régime alimentaire, et pratiquant une activité sportive régulièrement. L’insuline est un antidiabétique qui est systématiquement prescrit dans les cas de diabète de type I. Il permet de contrôler le taux de sucre présent dans le sang d’un diabétique et d’éviter aussi bien les hypoglycémies (pas assez de sucre dans le sang) que les hyperglycémies (trop de sucre dans le sang).
Cependant il existe dans nos campagnes des plantes médicinales traditionnellement reconnues pour leur propriété antidiabétique. Beaucoup de nos grands-parents en vantent les mérites et les consomment sous différentes formes (telles que les tisanes) afin de profiter de leurs bienfaits. Le problème est que sans une reconnaissance officielle des vertus de ces plantes, ce savoir risque de se perdre et l’on passerait à côté de ces compléments naturels bénéfiques à notre santé.
De l’initiative citoyenne aux recherches universitaires
Savoir souvent bien gardé et transmis avec parcimonie par nos ancêtres, les Rimèd Razyé font l’objet d’un regain d’intérêt auprès de la population. Afin de protéger cette mémoire et développer la recherche autour de nos plantes médicinales, il devient urgent d’agir. Malheureusement, malgré les compétences et ressources matérielles, les moyens mis à disposition ne sont pas toujours suffisants pour financer et réaliser ces recherches.
C’est dans cet esprit que la plateforme PAWOKA, en partenariat avec l’Université des Antilles lance une nouvelle action de solidarité populaire pour soutenir le développement de recherches scientifiques sur nos plantes médicinales antidiabétiques locales.
Les objectifs sont les suivants :
- Sensibiliser la population à cette pathologie, aux méthodes de traitement et aux précautions à prendre face à l’usage des plantes médicinales.
- Constituer une base de connaissance et développer la recherche pour démontrer les vertus antidiabétiques de nos plantes, prouver leur efficacité.
- Mettre en place des collaborations d’études avec d’autres laboratoires ou pays et insuffler un élan économique à partir de notre « OR VERT »