Neurolaena lobata, pour nous sauver des températures foides
- jeudi 17 janvier 2019 16:31
- Yannick MERLO
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Avec les basses températures, cette période de l’année est propice aux coups de froid et autres petits rhumes. Fort heureusement les antillais qui vivent en métropole ont le remède idéal pour soigner les maux qui accompagnent l’arrivée du grand froid. Après de long travaux concernant les propriétés thérapeutiques de la Neurolaena lobata (plus connue chez sous le nom de « Zèb à pic »), deux chercheurs ont réussi à en stabiliser les molécules actives et à développer la formule (brevetée) du sirop Virapic.
Une entreprise éco responsable avec des valeurs fortes
Fruit du travail de deux passionnés de Phytochimie, le Dr Henry Joseph (Pharmacien docteur en Pharmacognosie) et le Professeur Paul Bourgeois(Professeur de Chimie), le laboratoire Phytobôkaz (Phyt = plantes, obôkaz = autour de la maison)voit le jour en 2005. Niché au cœur de la riche végétation Guadeloupéenne, le laboratoire Phytobôkaz accueille des experts spécialisés en Phytochimie, Pharmacognosie, Cosmétologie et Contrôle Qualité. L’essentiel de son activité concerne la conception et la fabrication de phytocosmétiques ainsi que de compléments alimentaires, dont les principes actifs sont issus de plantes alimentaires ou de plantes de la médecine traditionnelle ultramarine.
Soucieuse de minimiser au maximum son impact sur l’environnement, l’entreprise a déployé un véritable système d’agroécologie et d’agroforesterie sur ses parcelles de culture. Aucun pesticide n’est utilisé sur les exploitations, assurant la préservation des insectes, des bactéries, des champignons et des plantes qui s’autorégulent en pourvoyant symbiotiquement, à leur besoins respectifs. De tels procédés garantissent la pérennité de cet écosystème durable. Car de la graine au produit fini, en passant par la récolte et l’agrotransformation, c’est en assurant le contrôle et la traçabilité des matières premières végétales que Phytobôkaz garantit à ses clients des produits de qualité.
« Zèb a Pic »…Un remède qui tombe à pic en ce début d’année
Des recherches ont démontré que les principes actifs du zèb a pik renforce le système de défense naturelle du corps et agiraient également comme un antidiabétique. Vous pouvez donc utiliser Virapic dès que vous vous sentez affaibli, stressé, fatigué. Ce sirop vous aidera à :
- combattre la fatigue
- augmenter sa résistance au stress
- lutter contre le refroidissement
- calmer les toux
- faire baisser la fièvre
- soigner les rhumes
En bref vous régularisez les diverses fonctions de votre organisme tout en contribuant globalement à votre bien-être.
Prendre une cuillère à café de sirop matin et soir dès les premiers signes d’affaiblissement et ce jusqu’à amélioration.
NB: Attention : Ce sirop contient de l’alcool. Il est donc réservé aux adultes.
Bond de 7 % dans le recyclage de l'électronique
- jeudi 17 janvier 2019 14:20
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Déchets électroniques : collecte et traitement en augmentation
Antilles Environnement Recyclage (AER) fait un bilan positif en 2018 de la collecte et du traitement des déchets d'équipements électriques et électroniques qui font un bond de 7 %. Pour 2019, elle prévoit d'investir près d'un million d'euros.
Antilles environnement recyclage (AER) a une bonne nouvelle. Le bilan 2018 de sa filière de collecte et de traitement des déchets d'équipements électriques et électroniques (D3E) se développe doucement mais sûrement ! Implantée dans la zone industrielle de Jaula, à Lamentin, la société spécialisée dans les D3E affiche de bons chiffres. Manuella Lapenne, la directrice commerciale du pôle Energipole, annonce une augmentation de 7 % des déchets collectés et traités en Guadeloupe.
« Tout le monde joue le jeu, reconnaît la directrice commerciale, les usagers vont de plus en plus dans les déchetteries. Contrairement aux idées reçues, les gens prennent de plus en plus conscience de la nécessité d'y apporter leurs appareils électriques et électroniques ; nous traitons tout ce qui a une prise, du chargeur à l'écran réfrigéré. » Les collectivités, elles, développent les filières pour que les administrés n'abandonnent pas leurs déchets sur le bord de la route ou en pleine campagne. Enfin les distributeurs, vendeurs d'appareils électriques et électroniques, récupèrent les appareils usagers de leur client en échange d'un nouveau.
TRENTE EMPLOIS CRÉÉS
« Vous achetez un réfrigérateur, le distributeur doit vous reprendre votre ancien. Et nous, nous les récupérons par la suite chez eux », souligne-t-elle. Aujourd'hui, les distributeurs, de plus en plus sensibles à la politique environnementale, informent davantage leurs clients sur ce service gratuit. Dans ce nouveau panorama, les éco-organismes continuent de soutenir AER dans sa démarche et l'aident à trouver des solutions pour augmenter le traitement des déchets collectés. Cette croissance a permis, en 2018, de créer 30 emplois. Et ce n'est pas fini ! La société se propose d'investir encore près d'un million d'euros pour le traitement des déchets électriques et électroniques.
« Nous sommes prêts, poursuit la directrice. On investit aujourd'hui pour être capable de recevoir davantage de déchets l'an prochain. » Elle se félicite que la filière fonctionne mieux que dans l'Hexagone.
Antilles Environnement Recyclable est la seule société des Antilles à collecter et à traiter les déchets électriques et électroniques. Ses ouvriers travaillent pour certains de 6 à 14 heures et de 14 à 21 heures.
La collecte pour l'île de Saint-Martin a été plus compliquée à cause du passage des ouragans. Il a fallu attendre un retour à la normale.
AER est la seule société dans les Antilles à traiter les déchets électriques et électroniques.
La moyenne nationale de collecte de déchets électriques et électroniques collectés par habitant est de 10,5 kg par an. En Guadeloupe, elle est de l'ordre de 10,8 kg par habitant. 4 700 tonnes de déchets
L'an dernier, AER a traité 8 700 tonnes de déchets électriques et électroniques provenant de la Martinique, de Saint-Martin et de Guadeloupe. La Guadeloupe, seule, représente 4 700 tonnes de déchets.
Le retour du fléaux nommé Sargasse
- jeudi 17 janvier 2019 10:18
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Depuis quelques jours, les algues brunes se voient au large et encerclent par endroit nos côtes. Sur la plage de Viard, leur échouage a déjà commencé.
«Sargasse, sargasse et sargasse », chantonne Olivier, un agent de l'Association jeunesse lamentinoise (AJL), comme pour déplorer l'échouage des algues brunes qui est reparti de plus belle. Depuis trois semaines, sur la plage de Viard, les neuf agents de l'AJL (1) ramassent, de 7 à 13 heures, la sargasse. Ces nouveaux « veilleurs » guettent, traquent et ramassent les algues sur la plage avant qu'elles n'échouent sur le sable et ne se décomposent. Car le but est bien qu'elles ne relâchent pas le flux toxique des gaz qui les composent.
Ces dernières ont défié les pronostics et débarquent plus tôt que prévu sur nos côtes. Les prévisionnistes avaient annoncé leur retour pour le mois de mars/avril. Si elles n'ont pas encore gagné la plupart des communes, elles arrivent par vaguelettes brunes à la surface de la mer.
« SI ON NE LA RAMASSE PAS CE SERA PIRE »
« On a à peine enlevé la sargasse qu'elle revient aussitôt, se plaint Jeff, un des agents de l'AJL dédiés au ramassage. Parfois, on se sent découragé. On retire la sargasse et il y en a déjà dans l'eau qui nous attend. On a l'impression que notre travail ne sert à rien. » « Nous enlevons d'abord les anciens échouages avant d'enlever les fraîches, car la décomposition commence au sol », rappelle Samuel. Très vite, un autre rectifie : « C'est utile, une fois qu'on l'a ramassée, on évite la décomposition et donc les odeurs. »
Munis de bottes et de gants, les agents de l'AJL œuvrent manuellement et la transportent par brouette jusqu'à la route. Une fois la sargasse entassée, elle est transportée sur son lieu de stockage par les agents du service technique de la Ville à l'aide d'un tractopelle. « Si nous ne voulons pas que les odeurs reviennent, il faut être réactif, renchérit Olivier. Ce que nous aurions souhaité, c'est qu'on augmente l'effectif pour le ramassage. » Car le travail est titanesque.
Claudia BELTON
(1) Association créée en décembre par la Communauté d'agglomération du Nord Basse-Terre (CANBT). Les agents recrutés proviennent des six communes. Habituellement, ils œuvrent à l'embellissement de l'environnement sur le territoire de la CANBT.
Pour le bon déroulement du dispositif sargasse, deux gardes du littoral veillent à l'entretien de la plage de Viard. Fort de leur expérience, ils assurent que la mer finit, tôt ou tard, avec la houle, par réguler la présence des algues sargasses sans l'intervention humaine.
Depuis quatre ans, Douglas Armel et Jean-Michel Aubati, agents de la Ville de Petit-Bourg, ont été mis à disposition du Conservatoire du littoral et se retrouvent dans le dispositif sargasse. Ils veillent à l'entretien et à la propreté de la plage et au respect des règles environnementales. Sur le site, ils s'assurent également que les sargasses enlevées de l'eau gagnent bien leur lieu de stockage. Avec les années, ils ont tiré des leçons de l'échouage de ces algues.
« La sargasse restée dans l'eau dégage des odeurs, mis hors, elle ne sent pas, souligne Douglas Armel. En revanche, l'eau entraîne sa fermentation. » Les deux hommes notent qu'il suffit du passage d'une forte houle pour que la plage soit nettoyée et retrouve son aspect originel. « Les vagues arrivent sur le sable et repartent avec les sargasses », explique Jean-Michel Aubati. Il leur est arrivé de venir un matin de voir la sargasse, et le lendemain, avec la houle, il n'y avait plus trace. « Pendant la Karujet, au mois d'avril, nous avions des crevasses. La sargasse s'était engouffrée à l'intérieur, puis avec la dernière houle, la plage a été revisitée et on a vu les racines apparentes des arbres. On avait perdu 4 à 5 mètres de sable. Avec Maria, on a gagné du sable. » Ils observent que, bien souvent, la nature fait son travail. « À un moment, la sargasse déborde sur Goyave, à un autre moment, c'est Petit-Bourg ; je me demande parfois si cela vaut le coup de dépenser autant d'argent. »
Sur la plage de Viard, l'école de voile, installée depuis plus d'une décennie, avait dû fermer en juin dernier à cause des échouages des sargasses. Leur retour risque de compromettre l'activité.
Vincent Palin, directeur de l'école de voile Cataraïbes Guadeloupe club, garde un mauvais souvenir de l'échouage de la sargasse l'an dernier. En juin 2018, la base avait fermé parce qu'elle n'était plus accessible. « Le cumul nous empêchait de pénétrer dans les locaux, raconte-t-il. Il y avait aussi la couleur de la mer, les odeurs, l'eau pourrissait parce qu'elle n'était pas oxygénée. » Résultat, les gens ne naviguaient plus, parce les algues bloquaient le gouvernail. En juin, l'école qui accueille les scolaires a dû déménager et aller sur la rivière de La Lézarde, à Colin. En juillet, le responsable louait des mini-bus, remorque matériels et équipements pour la pratique de la voile à Vieux-bourg/ Morne-à-l'Eau et à Petit-Canal. « Cela nous a coûté trop cher, précise-t-il, mais nous voulions finir le troisième trimestre. » Il réussit son pari ne sachant pas si l'école ouvrirait en septembre. Étant sur le qui-vive, il envoie un courrier au maire lui exposant la situation, et lui rappelant le rôle essentiel de l'école qui produit des champions comme Lohan Jules, fait découvrir la voile aux scolaires et aux jeunes, le mercredi et le samedi. Jusqu'ici, note-t-il, aucune réponse des services de la collectivité de Petit-bourg. « Fin septembre, on a pu rouvrir grâce au passage de la tempête Isaac puis de Kirk. L'eau était redevenue normale. »
Si les échouages recommencent, il souhaiterait être équipé d'un engin amphibie qui se déplace sur l'eau.
« Notre mission est de collecter les sargasses et faire des tas à la main, précise Olivier Polynice, responsable de l'Association jeunesse lamentinoise, créée pour le ramassage des sargasses en partenariat avec le Conservatoire du littoral et la Ville. La plage est protégée à cause de la ponte de tortues. Nous transportons les algues sargasses avec des brouettes. Les agents du service technique de la Ville les enlèvent avec la pelleteuse. Après, une société spécialisée les retire. »
Tous les matins, le responsable fixe des objectifs à son équipe : « la première heure, on fait des tas, la deuxième on la manipule pour la rapprocher de la route. » Ses hommes travaillent sur 1 km de plage, depuis l'entrée de l'école de voile. Avant d'être opérationnels, Olivier et ses hommes ont suivi une formation dispensée par l'Agence régionale de santé (ARS).
« Il faudrait bloquer les sargasses au large. Nous avons vu ce qui s'est passé l'an dernier. Je ne comprends pas qu'on ne s'inspire pas de ce que font nos voisins, et qu'on ne mette pas des bouées pour les stopper. Je plains les gens qui habitent Sainte-Marie à Capesterre-Belle-Eau, à Sainte-Anne et à Viard. L'île est touristique, il serait temps qu'on trouve une solution. »
« Cela faisait neuf ans que je n'étais pas revenue en Guadeloupe avec mon mari. Quand on voit la beauté de l'île, l'échouage de sargasses est déplorable. Je n'y comprends rien. Je pense que c'est un drame pour la Guadeloupe. »
Retour au calme
- jeudi 17 janvier 2019 09:46
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La Soufrière a cessé de trembler

La caribes devra-t elle endurer un séisme de grande ampleur
- mercredi 16 janvier 2019 09:42
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Neuf ans après le tremblement de terre catastrophique en Haïti, les experts du Centre de Recherche Sismique situé sur le campus de l’Université des West Indies à Trinidad et Tobago, estiment que la Caraïbe doit encore se préparer à un important séisme.
La terre tremble tout le temps dans la Caraïbe. Depuis novembre 2018, le Centre de Recherche Sismique à Trinidad et Tobago et le Réseau Sismique de Porto-Rico situé sur le campus de l’Université de l’île, ont enregistré plus d’une centaine de tremblements de terre.
Trinidad et Tobago, Antigua et Barbuda, Sainte-Lucie, la Dominique, Barbade, Guadeloupe et la Martinique ont tous été concernés par ces phénomènes qui étaient, pour la plupart, de faible intensité. Certains séismes n’ont même pas été ressentis par les habitants des îles à proximité.
La fréquence de ces petits tremblements de terre indique qu'un séisme majeur est imminent dans la Caraïbe.
(Joan Lutchman, scientifique)
Le 8 décembre dernier, 54 tremblements de terre ont été enregistrés au nord de Saint-Kitts et Nevis sur une période qui a duré 21 heures. La plus grande secousse était de 4,1 sur l’échelle de Richter.
Joan Lutchman, la scientifique qui dirige le Centre Sismique de l'Université des West Indies à Trinidad et Tobago estime que "la fréquence de ces petits tremblements de terre indique qu'un séisme majeur est imminent dans la Caraïbe". Depuis quelques années, le nombre de tremblements de terre est en nette augmentation, selon Joan Lutchman. Pour elle c'est un signe que quelque chose d’important se prépare.
Le Centre Sismique de Trinidad et Tobago donne l'alerte sismique et volcanique dans les îles anglophones indépendantes.
L’Université de Porto Rico surveille les mouvements des plaques tectoniques à proximité de l’île. Leurs données sont partagées avec les habitants des Îles Vierges, la République Dominicaine et Haïti.