Le réchauffement des océans est bien plus rapide
- mercredi 16 janvier 2019 09:25
- Yannick MERLO
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Les océans se réchauffent à un rythme beaucoup plus rapide qu'on ne l'avait cru au départ, expliquent des scientifiques dans un article publié dans la revue Science. Une conséquence du changement climatique.
Depuis 2014, les experts climatiques étaient perplexes : la hausse de température mesurée des océans n'était pas aussi forte que ce que les modèles climatiques prédisaient. Les thermomètres avaient-ils faux ?
Le réchauffement océanique, indicateur du changement climatique
Une nouvelle étude parue jeudi dans la revue Science résout le problème et confirme que les modèles voyaient juste : au total, la température des océans, dans la couche de 2 000 mètres sous la surface, a été revue à la hausse de façon importante pour la période 1971-2010 par rapport à un rapport scientifique de référence parrainé par l'ONU.
Ce nouveau travail combine quatre études scientifiques publiées depuis 2014 et qui concordent pour dire que les mesures anciennement utilisées n'étaient pas assez précises - et trop basses, in fine.
"Si vous voulez comprendre où se passe le réchauffement climatique, regardez dans nos océans", dit l'un des auteurs du résumé publié dans Science, Zeke Hausfather, de l'Université de Californie à Berkeley. "Le réchauffement océanique est un indicateur très important du changement climatique, et nous avons les preuves que ce réchauffement va plus vite que ce que nous pensions".
Le chercheur parle d'"indicateur" car les océans absorbent l'excès de chaleur de l'atmosphère créé par les rejets de gaz à effet de serre. Le réchauffement de l'eau agit comme un signal confirmant la vitesse du changement climatique, explique-t-il.
Selon lui, 2018 sera "très probablement l'année la plus chaude jamais enregistrée dans les océans, comme 2017 et 2016 auparavant".
Le réchauffement des océans s'accélère
De nouvelles mesures, s'appuyant sur un réseau international de 3 900 balises "Argo", flottantes et plongeantes, déployées depuis 2000 dans les océans, montre que le réchauffement depuis 1971, a été plus important que celui calculé par l'ONU en 2013.
La température globale de l'océan jusqu'à 2.000 m de profondeur a augmenté d'environ 0,1 degré Celsius entre 1971 et 2010, explique l'auteur de l'étude.
Parmi les conséquences de ce réchauffement, la réduction de l'oxygène peut endommager les récifs coraliens et le surplus d'humidité dégagé peut alimenter des tempêtes plus puissantes.
Une initiative inédite pour sauver le corail du réchauffement climatique
Le corail qui tapisse nos océans est en train de disparaître, à cause du réchauffement climatique. Et sans corail, plus de poissons... Pour le sauver et renouveler cet écosystème, l'artiste parisien, Jérémy Gobé, et une entreprise spécialisée dans la dentelle ont mis en place un partenariat avec l'Aquarium tropical du Palais de la Porte Dorée et le Muséum d'histoire Naturelle de Paris.
Jo-Wilfried Tsonga: Tennisman & drépanocytaire
- mardi 15 janvier 2019 12:36
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Le tennisman français a confié être atteint de drépanocytose. Une maladie diagnostiquée très tardivement.
Tsonga revient dans le jeu en Australie après une saison amputée et marquée par les blessures à répétition. Dans une interview, il s’est confié sur son « problème de sang », la drépanocytose, cette maladie génétique qui rend tout déplacement en avion très difficile pour lui.
Le tennisman avoue avoir été diagnostiqué très tardivement. Il y a seulement cinq ans. Il avait alors beaucoup de mal à se remettre après un vol et retrouver son bon état de forme.
La maladie avec laquelle il doit maintenant composer au quotidien. Jo-Wilfried Tsonga a fait une entrée fracassante dans le tournoi à Melbourne ce mardi. Le Manceau s'est imposé en trois sets contre le Slovaque Martin Klizan (6-4, 6-4, 7-6) au terme d'un match solide et bien maîtrisé. Le tennisman français pourrait retrouver au deuxième tour Novak Djokovic, pour un remake de la finale 2008.
La vielle dame ne cesse son activité
- mardi 15 janvier 2019 10:44
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L’observatoire volcanologique et sismologique de la Guadeloupe observe actuellement une nouvelle séquence de séisme de faible magnitude dans la zone du volcan.
Les scientifiques de l’OVSG ont recensé 598 séismes autour de la Soufrière depuis le 8 janvier dernier. Une nouvelle séquence de séismes de très faible magnitude est en cours, inférieurs à 1 sur l’échelle de Richter. Selon l’observatoire aucun séisme n’a été signalé ressenti. Les événements se localisent à une profondeur inférieure à 2,5 km sous le sommet du dôme de la Soufrière. L’OVSG maintient le niveau d’alerte jaune en état de vigilance renforcée.
Depuis le mois de février 2018 la Soufrière connait un regain d’activité sismique et fumerolienne qui conduisent les autorités à présenter un nouveau périmètre de sécurité au sommet du volcan ce mardi. Un nouvel arrêté préfectoral qui devrait délimiter une zone de sécurité plus large aux abords des cratères émettant des gaz fumeroliens comme le cratère Sud, le cratère Napoléon ou encore le gouffre Tarissan.
Un nouveau périmètre de sécurité autour de la Soufrière

Un nouveau périmètre interdit va être dévoilé ce mardi matin. Compte tenu de l’évolution constatée depuis le début de l’année 2018 avec un regain d’activité, les autorités envisagent de prendre de nouvelles mesures de sécurité.
Des mesures de précaution
Les spécialistes qualifient ce regain d’activité de « processus cyclique d’injection de gaz magmatiques profonds, à la base du système hyodrothermal à une profondeur de 2 à 3 km sous le sommet ».
L’observatoire volcanologique considère qu’il est important de garder, à titre de précaution, une distance d’au moins 50 mètres de rayon autour des principaux centres d’émission de gaz fumerolien. C’est sur les bases de ces conclusions que ce nouveau périmètre va-t-être mis en place.
Un périmètre de sécurité déjà en place depuis 20 ans
Les émanations gazeuses, aux abords et sous le vent des fumerolles principales du sommet de la Soufrière présentent depuis 1998, soit depuis 20 ans maintenant, des risques avérés d’irritation et de brûlures , que ce soit pour les yeux, la peau ou même les voies respiratoires. Les lieux les plus concernés sont le cratère sud, le tarissan, et le gouffre 1956. Il existe également un risque de projection de boue brûlante et acide. En raison de ces gaz toxiques, un arrêté municipal saint-claudien, en date du 29 octobre 2001, modifé le 27 janvier 2015, interdit l’accès du public à certaines zones du sommet de la Soufrière.
De nouvelles modifications devraient donc intervenir sous peu.
Source: RCI
Les autorités multiplient les actions pour lutter contre la dengue
- lundi 14 janvier 2019 12:58
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Face à la recrudescence de cas de la maladie, l’Agence régionale de santé déploie d’importants moyens pour éviter l’épidémie.
Pas question pour l'Agence régionale de santé de voir se développer de nouveaux foyers de dengue en Guadeloupe. Face à la recrudescence de cas de la maladie, l’ARS déploie d’importants moyens pour éviter l’épidémie. Une année 2019 sans épidémie de dengue c’est clairement l’objectif affiché par l’ARS.
Depuis la fin d’année 2018, ils multiplient les actions sur l’ensemble du territoire afin d’informer la population et l’inciter à lutter contre la prolifération des moustiques vecteurs de la maladie mais aussi du zika et du chikungunya. Le moustique aedes aegypti est largement présent dans les foyers guadeloupéens : 98%.
C’est donc contre le développement de gites larvaires qu’il faut lutter, d’autant plus que les moustiques sont devenus plus résistants aux pesticides. En décembre, les gîtes larvaires étaient présents dans une maison sur cinq en Guadeloupe.
Des foyers ciblés
La situation épidémiologique actuelle correspond toujours à celle de foyers épidémiques isolés. Des foyers identifiés qui ont été identifiés par les services de l’ARS à Convenance à Baie-Mahault, à Caraque aux Abymes et dans la Zone de l’Aiguille à Goyave.
Les zones de Concordia et Friar’s Bay sont également concernées à Saint-Martin. L’objectif de l’ARS est d’éviter la diffusion et la multiplication de ces foyers afin d’éviter un passage en épidémie, ou à défaut le retarder et limiter son ampleur.
C’est donc à ce stade que les mesures de gestion mises en œuvre sont le plus efficaces.
Des films en silicone pour limiter la ponte
Outre la médiatisation de cette campagne de lutte, l’agence développe également deux axes. La suppression physique des lieux de ponte des moustiques ou leur protection avec l’utilisation de films liquides de silicone comme L’Aquatain (Poly Diméthyl Siloxane), un composé liquide à base de silicone qui va former une fine pellicule à la surface de l’eau et une barrière physique contre les moustiques.
Une surveillance des établissements de santé
Par ailleurs, les lieux accueillant les malades, qu’ils relèvent de l’ambulatoire ou de l’hospitalier, font l’objet d’une surveillance particulière.
En effet, les moustiques présents peuvent s’infecter sur des malades virémiques et infecter des personnes saines. L’ARS appelle donc à la suppression des plantes en eau et des coupelles et l’utilisation de pesticides dans la journée. Dans le cas de patients atteints par le virus, des mesures seront prises pour la protection des autres malades et du personnel des établissements en accord avec le CPIAS, le centre d’appui pour la prévention des infections associées aux soins.
Source: RCI
L'épidémie de bronchiolite toujours en cours
- lundi 14 janvier 2019 12:32
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Si les Guadeloupéens semblent échapper à l'épidémie de dengue, les plus petits d'entre eux ne sont pas épargnés par la bronchiolite.
Lors de la première semaine de janvier, le nombre de cas de bronchiolite vus en médecine de ville est estimé à près d’une cinquantaine de cas contre une centaine en fin d'année dernière. En revanche, on compte une cinquantaine de passages aux urgences, nombre comparable à la moyenne hebdomadaire des six dernières semaines.