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Jardiner autrement

Il faut se passer de pesticides. Pas de problème : il existe des méthodes douces, très efficace sur le long terme, pour remplacer les produits phytosanitaires.

Depuis le 1er janvier, les particuliers ne peuvent plus utiliser, ni même détenir, des pesticides (notre édition de mardi). Les jardiniers amateurs ne sont pas désarmés pour autant. Outre qu'il existe des produits respectueux de l'environnement, fabriqués à base de molécules naturelles, des techniques alternatives aux produits phytosanitaires, utilisées depuis des siècles, reviennent au goût du jour.

Les rayons des magasins spécialisés ne sont pas dégarnis. Entre insecticides, herbicides, fongicides, nématocides, etc. il existe encore des centaines de produits, réalisés à base de molécules présentes dans la nature (et non plus de synthèse), qui répondent à tous les cas de figure. Le site jardiner-autrement en liste plus de 200.

 

ESSAYEZ LE PAILLAGE

Mais cette interdiction offre aussi la possibilité aux particuliers de s'engager dans une démarche durable, en mettant en œuvre des techniques propres et efficaces, et en utilisant des produits naturels, sans aucune toxicité pour l'environnement.

Côté technique, l'exemple vient de certains de nos agriculteurs qui, depuis quelques années, tentent de restreindre l'utilisation des produits phytosanitaires, et notamment des herbicides. Deux techniques sont principalement mises en œuvre, l'utilisation des plantes de couverture d'une part, le paillage de l'autre.

Les plantes de couverture — ou plantes de service — sont principalement utilisées dans les bananeraies. Elles s'avèrent très efficaces pour empêcher la pousse des mauvaises herbes. Mais elles sont surtout recommandées pour les cultures d'arbres fruitiers, et n'ont qu'un intérêt mineur dans un jardin ou un potager.

Le paillage, en revanche, est à la portée de chacun, et peut être réalisé dans tout jardin avec l'herbe qui vient d'être tondue. L'herbe séchée peut être déposée au pied des arbres, empêchant ainsi les mauvaises herbes de pousser à leur pied. Par ailleurs, utilisées vertes, les tontes fournissent un appoint intéressant en azote aux légumes. Tout ce qui n'est pas ainsi utilisé doit finir, bien évidemment, en compost.

Efficaces contre la fourmi manioc

Sous forme naturelle : pois cochon, patate douce, sésame. Sous forme de décoction ou macération : cassialata, manioc (jus), abricot pays (graine 1), laurier rose, liane à ail, tabac (feuille sèche), pomme cannelle (graine). Les décoctions ou macérations sont à verser dans la fourmilière, par l'orifice.

La calebasse enfin s'utilise sous forme de pulpe (reposée pendant deux jours) à placer sur le chemin des fourmis, tout comme la graine de sésame.

(1) La graine d'abricot pays, macérée dans de l'alcool à 60°, donne aussi un excellent insecticide.

Un débouché pour les sargasses?

On vous le donne pour ce que ça vaut, mais plusieurs sources indiquent que l'hydrogène sulfuré est radical contre la fumagine. Il suffirait donc de placer au pied d'un arbuste touché une couche de sargasses en décomposition pour venir à bout de cet enduit noirâtre qui finit par étouffer les arbustes.

On a testé pour vous, sans résultat probant. Les populations qui ont souffert pendant des mois des émanations sont peut-être à même de vérifier si elles ont eu un impact dans leur jardin. Mais on rappelle que les sargasses contiennent des métaux lourds qui gagnent le sol lors de la décomposition. À tout prendre donc, mieux vaut utiliser du savon noir…

Des plantes pour contrer les ravageurs

Nos jardins sont régulièrement attaqués par des ravageurs, dont certains sont de vraies plaies. La fourmi-manioc et l'achatine, notamment, constituent une vraie hantise pour les jardiniers amateurs, surtout s'ils tentent d'entretenir un potager ou un jardin créole. Mais il existe des solutions.

Enfin, pour l'achatine, l'escargot géant, on s'avance. Depuis des décennies, les solutions mises en œuvre ont échoué, et certaines — comme l'introduction d'un escargot tueur en Nouvelle Calédonie — ont débouché sur de vraies catastrophes. La seule régulation possible dans un jardin consiste à les ramasser régulièrement, et encore, avec des gants. Parce que des cas de méningite liés à l'achatine ont été documentés.

 

UNE ACTION FONGICIDE

Pour combattre la fourmi-manioc, on connaît ici une kyrielle de procédés alternatifs aux pesticides. Une dizaine de plantes et arbres (lire ci-contre) sont réputées à cet effet, qu'ils s'utilisent de façon naturelle pour les uns, sous forme de décoction ou de macération pour les autres. Ces plantes, attractives pour la fourmi, ont une action fongicide : elles ne s'attaquent pas à l'insecte mais, une fois rapportée dans la fourmilière, détruisent le champignon que les fourmis cultivent pour se nourrir. L'ennui, c'est que les « manioc » ne sont pas totalement stupides : elles découvrent assez rapidement l'effet produit, comprennent sa source et s'abstiennent ensuite de rapporter la plante en cause. D'où l'intérêt d'alterner.

D'autres procédés propres ne sont pas issus de nos plantes. Ainsi, le savon noir liquide est notamment utilisé pour lutter contre les pucerons et les cochenilles. C'est un insecticide de contact qui tue les larves et nettoie le miellat qui englue les feuilles. Quant au bicarbonate de soude (1 cuillerée à soupe pour un litre d'eau), c'est un excellent fongicide, bien plus respectueux que la sinistre bouillie bordelaise, bourrée de cuivre.

Savon noir et piment

La recette de l'insecticide à base de savon noir est simple à réaliser : 5 cuillères à soupe de savon liquide diluées dans 1 litre d'eau tiède (dilution à 5 %) ; une fois la préparation refroidie, pulvérisez-la sur les plantes atteintes, en prenant soin de ne pas oublier l'envers des feuilles. À renouveler 1 à 2 fois si nécessaire, pour être totalement débarrassé des indésirables. Et s'il vous reste un fond d'eau savonneuse dans le pulvérisateur après le traitement, vous pouvez le verser sur une fourmilière gênante, effet garanti  !

Le piment est aussi très efficace contre les fourmis, pucerons, chenilles, etc. Il suffit d'écraser quelques piments forts et de mélanger la poudre obtenue à de l’eau. Après environ 12 heures, filtrer le liquide à l’aide d’une toile qui retiendra les particules solides. Reste ensuite à l'épandre, avec un pulvérisateur, sur les cultures attaquées.Comme il est de mise pour la plupart des traitements, ne pulvérisez pas la solution à base de savon noir en pleine journée, sous le soleil (ni sous la pluie !) ; procédez le matin de bonne heure ou patientez jusqu'à la fin de journée, lorsque les températures sont en dessous de 20°C. Idem pour le piment, en veillant à ne pas doser trop fort, afin d'éviter des brûlures sur les plantes.

 

 

La Soufrière tremble à nouveau

 

Une nouvelle séquence de séismes volcaniques secoue la Soufrière, depuis 0h59, ce mardi. À 16h30, les réseaux de l’Observatoire volcanique (OVSG-IPGP) avaient déjà enregistré 70 séismes de très faible magnitude (inférieure à 1). Aucun séisme n’a été signalé ressenti. Les événements se localisent à une profondeur de 2.5 km sous le sommet du dôme du volcan. 
Le niveau d’alerte reste : jaune, vigilance. 

Source: France Antilles

Bilan 2018 sur la Biodiversité aux Outre-mers

L’Agence française pour la biodiversité et l’Observatoire national de la biodiversité ont publié les principales données sur la biodiversité en France pour l’année 2018. Une grande partie concerne les Outre-mer, qui en abritent la majorité.

 
Deuxième domaine maritime mondial, la France héberge 10 % de la biodiversité de la planète, dont la majeure partie en Outre-mer. Par exemple, sur 19.424 espèces endémiques recensées, 4/5e se trouvent dans les territoires d’Outre-mer, et sur le nombre de nouvelles espèces découvertes en France (une moyenne de 2 par jour), 90% le sont en Outre-mer. C’est dire l’importance scientifique que représentent ces régions, dont certaines situations spécifiques sont analysées dans le rapport 2018 sur la biodiversité, publié mi-décembre par l’Agence française pour la biodiversité (AFB), l’Observatoire national de la biodiversité (ONB) et le Service de la donnée et des études statistiques (SDES).

 

Etat des récifs coralliens

« La France abrite 10 % des récifs coralliens mondiaux (4e rang avec 55.000 km²), répartis au sein de dix collectivités d’Outre-mer tropicales: Guadeloupe, Martinique, Mayotte, La Réunion, Nouvelle-Calédonie, Polynésie française, Saint-Martin, Saint-Barthélemy, Wallis-et-Futuna et les îles Éparses », indique le document. Seulement, Le recouvrement en corail vivant a diminué dans 29 % des stations suivies, d’après un dernier bilan établi en 2017. Encore ce chiffre ne tient pas compte des derniers événements extrêmes (cyclones en 2017 aux Antilles, épisode de blanchissement des coraux dans le Pacifique en 2016-2017). Ecosystèmes complexes, les coraux sont menacés par des phénomènes naturels (cyclones, étoiles de mer, prolifération d’algues), les activités humaines (tourisme de masse, pollutions, pêche) et le réchauffement climatique (acidification des océans, augmentation de la température de l’eau).
Bilan de l
 

Espèces exotiques envahissantes

Elles représentent l’une des premières causes d’érosion de la diversité biologique au niveau mondial, après la disparition et la fragmentation des habitats. Les répercussions économiques et sanitaires sont souvent considérables. Selon le rapport de l’AFB et de l’ONB, 60 des 100 espèces les plus envahissantes au monde étaient présentes dans les Outre-mer français en 2016, parmi lesquelles la Liane papillon à La Réunion, l’Iguane vert en Martinique et en Guadeloupe ou encore le Rat noir dans différentes îles. Plus généralement, d’après le Comité français de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), « 300 espèces représentent une menace spécifique pour la biodiversité ultramarine. Les territoires insulaires d’Outre-mer se révèlent particulièrement vulnérables à ces introductions, de par leur fort taux d’endémisme notamment. »

Espèces exotiques envahissantes

Elles représentent l’une des premières causes d’érosion de la diversité biologique au niveau mondial, après la disparition et la fragmentation des habitats. Les répercussions économiques et sanitaires sont souvent considérables. Selon le rapport de l’AFB et de l’ONB, 60 des 100 espèces les plus envahissantes au monde étaient présentes dans les Outre-mer français en 2016, parmi lesquelles la Liane papillon à La Réunion, l’Iguane vert en Martinique et en Guadeloupe ou encore le Rat noir dans différentes îles. Plus généralement, d’après le Comité français de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), « 300 espèces représentent une menace spécifique pour la biodiversité ultramarine. Les territoires insulaires d’Outre-mer se révèlent particulièrement vulnérables à ces introductions, de par leur fort taux d’endémisme notamment. »

Retour a la normale dans les robinet de Capesterre Belle-Eau

L'eau de nouveau potable à Capesterre... depuis une semaine

Cette nouvelle était très attendue depuis un mois et demi à Capesterre-Belle-Eau : l’eau du robinet est de nouveau consommable par les femmes enceintes et les enfants de moins de 6 ans. Après des changements de filtres à charbon actif sur le réseau de Belle-Eau Cadeau, et de nouvelles analyses, il n’y a plus de traces de chlordécone au-delà des limites qualités, indique l'ARS dans un courrier daté du 28 décembre.  
 

L’ARS indique le retour à la normale dans un courrier au SIAEG daté du 28 décembre, adressé à la communauté d’agglomération Grand-Sud-Caraïbe, et à la mairie de Capesterre-belle-Eau. L’arrêté du maire a été signé le 31 décembre, et publié sur la page Facebook de la commune, mais c’est ce vendredi 4 janvier que l’information parvient aux médias par voie de communiqué.

L’ARS avait conseillé le 12 novembre 2018 de restreindre l’usage de l’eau à la population à cause de la présence de traces de chlordécone. 

Source: RCI

Les soldats du feu mieux équipés

Le commandant Patrick Phibel a réceptionné, vendredi dernier, un camion-citerne rural pour renforcer ses hommes sur le terrain.

Au centre de secours de Deshaies, les hommes et femmes sous le commandement de Patrick Phibel, chef de centre, sourient devant le nouveau camion-citerne rural (CCR) qui trône au milieu de la cour.
 
 
Vendredi dernier, ils l'ont réceptionné, et ont invité le maire de la commune, Jeanny Marc, à découvrir leur cadeau de fin d'année.
« Il a une capacité de 3 000 litres, souligne le commandant. Il est robuste et efficace » . Cet engin de secours, qui a coûté pas moins de 195 000 euros, vient ainsi s'ajouter aux deux autres, usés par leurs missions. « Nos camions commençaient à se faire vieux, nous l'avions signalé à notre hiérarchie et avions passé commande pour l'acquisition d'un nouvel engin auprès du Service départemental d'incendie et de secours (Sdis) pour une meilleure intervention sur le terrain. »
PRÈS DE 1 000 INTERVENTIONS PAR AN
Sur notre territoire, les sapeurs-pompiers interviennent principalement pour le secours d'urgence aux personnes, les accidents de la circulation, les incendies et les plans d'urgence. Dans l'Hexagone, ils peuvent être plus fréquemment confrontés aux risques industriels et pollutions, feux de forêt ou encore à la protection de la faune.
Ce nouveau camion tombe à pic, car depuis quelque temps, le nombre d'interventions s'accroît. À titre d'exemple, pendant les fêtes, les 24 et 25 décembre, puis le 31 décembre et le 1er janvier, sa brigade est sortie 18 fois. « Il n'y a pas eu de morts, dit-il, le 25, à Pointe-Noire, nous avons déploré lors d'un accident de la route quatre victimes. Le 1er janvier, à Sainte-Rose, un carambolage a causé neuf victimes. Il a fallu que trois ambulances soient sur place et notre unité a été renforcée par celle de Sainte-Rose » . En moyenne par an, sa brigade, qui couvre principalement Deshaies et Pointe-Noire, réalise un peu moins de 1 000 interventions. Au rythme où ces dernières augmentent, Patrick Phibel pense que le millier sera atteint en 2019.