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Petit séisme au large de Marie-Galante

mercredi 2 janvier 2019 10:04

Yannick MERLO

La terre a tremblé à 9h39 lundi matin au sud est de Marie-Galante.

Le séisme s'est produit à 18 km au sud-est de Grand-Bourg de Marie-Galante, ce lundi à 9h39. Il s'agit, selon les premières données relevées, d'un tremblement de terre de magnitude 4, dont l'épicentre se situait à une profondeur de 102 kilomètres.

source: RCI

L'équilibre digestif après les fêtes

mercredi 2 janvier 2019 09:10

Vous êtes barbouillés, vous avez des sensations d’aigreur ou l’estomac encore retourné…Vous faites sûrement partie du lot de personnes ayant mangées trop riche ou trop gras pendant ces fêtes de fin d'année ! Pour autant, des petites solutions existent pour tenter de retrouver un équilibre digestif. Explications.

Commencer par bien s’hydrater pour éliminer les toxines accumulées dans l’organisme, voilà certainement la toute première étape de votre processus pour décongestionner le foie et fluidifier la digestion. L'idéal est de consommer des infusions de plantes rafraîchissantes comme la menthe ou le gingembre, certains produits locaux sont également réputés pour aider, d’ailleurs la fécule de dictame possède des vertus digestives. En cas de nausée, le citron est également un excellent allié mais aussi recommander pour la digestion pour drainer…Il serait aussi capable de booster les défenses immunitaires du fait de ses propriétés antioxydantes. Vous pouvez ajouter le jus de citron dans de l’eau tiède à jeun à votre « morning routine». Mais attention, inutile pour autant de vous priver sévèrement, l’important dans ce retour à l’équilibre c’est bien-sûr de conserver ses 3 repas quotidien selon Anaëlle Kichenin, diététicienne nutritionniste : "Il n'y a pas de solution miracle, l'important c'est vraiment de respecter ses 3 repas. De diversifier et de varier ses apports en nutriments c'est-à-dire en termes de féculents, de protéines, viandes ou poissons. Il est aussi important de privilégier un assaisonnement cru."

Pas de solution miracle pour aider l’organisme à revenir à un état normal. Pour les chanceux qui ont planté un jardin créole, la plupart des plantes incontournables facilitent la digestion. C'est le cas de la citronnelle, de l'atoumo, du basilic et de l'orthosiphon.

L'Etablissement Français du Sang sur le pied de guerre pour 2019

mercredi 2 janvier 2019 04:55

Après une campagne de collecte au moi de Décembre pour grossir les quantités en stock. L'établissement français du sang (EFS) organise, demain et jeudi, un don de sang gourmand sur son site de Pointe-à-Pitre avec son partenaires Martin's Traiteur.

Pourquoi pas un don du sang gourmand pour débuter l'année ? L'Établissement français du sang a connu un mois de décembre très difficile avec seulement 578 poches prélevées. L'objectif de cette collecte est de sensibiliser et remobiliser la population en ce début d'année. Le principe est simple. Pendant deux jours, il s'agit de donner son sang tout en profitant d’une collation à la fois gourmande, équilibrée et créole.
Au menu demain : cakes salés, tarte aux pommes, mini-beignets fruits rouges ; fondants au chocolat ; jus de fruits pays.
Rebelote jeudi avec au menu : mini-soufflés au fromage ; mini-gratinés ; pâtés ; tartes aux pommes ; mini-beignets fruits rouges; fondants au chocolat ; mini-muffins et jus de fruits pays.

Les dons du sang doivent être réguliers

L’EFS rappelle que les dons de sang doivent être réguliers et constants car la durée de vie des produits sanguins est limitée (5 jours pour les plaquettes, 42 jours pour les globules rouges). Cinquante dons de sang sont nécessaires chaque jour pour répondre aux besoins des malades et aucun produit ne peut se substituer au sang des donneurs bénévoles. C’est pourquoi la mobilisation des donneurs est essentielle chaque jour. Un don de sang ne prend que 45 minutes, dont seulement une dizaine de minutes pour le prélèvement.

La Guadeloupe compte 10 525 habitants de moins qu'en 2011

lundi 31 décembre 2018 11:03

Selon les derniers chiffres de l'INSEE dans l'étude démographie publiés fin décembre, au 1er janvier 2016, la Guadeloupe compte 394 110 habitants soit 10 525 de moins qu'en 2011. Le détail commune par commune.

La Guadeloupe continue de perdre des habitants. Un mouvement enclenché depuis 2011 et qui s'accentue entre 2011 et 2016 en prenant des allures de dépeuplement de département. Chaque année, la Guadeloupe perd 0,5% de sa population.

Dans les détails, certaines populations continuent d'augmenter: Petit-Bourg avec 442 âmes de plus en 10 ans, Baie-Mahault avec 667 personnes en plus et dans une moindre mesure, Sainte-Anne, le Moule, Morne-à-l'Eau et le Lamentin qui voient leur population augmenter entre 100 et 300 personnes sur la même période. Vieux-Fort également voit sa population augmenter: de 20 habitants. Petite victoire mais victoire quand même car pour tout le reste c'est une diminution et pour certaines communes, c'est la bérésina.

La Guadeloupe perd 0,5 % de population chaque année
	Population municipale au 1er janvier 2016	Population municipale au 1er janvier 2011	Évolution 2011-2016	Taux d'évolution annuel moyen 2011/2016 (en %)
Guadeloupe	394 110	404 635	-10 525	-0,5
CA du Nord Grande Terre	58 267	57 773	494	0,2
Anse-Bertrand	4 578	4 910	-332	-1,4
Morne-à-l'Eau	17 288	16 767	521	0,6
Le Moule	22 435	22 533	-98	-0,1
Petit-Canal	8 194	8 022	172	0,4
Port-Louis	5 772	5 541	231	0,8
CA La Riviera du Levant	65 471	67 592	-2 121	-0,6
La Désirade	1 465	1 554	-89	-1,2
Le Gosier	26 666	26 739	-73	-0,1
Saint-François	13 095	14 953	-1 858	-2,6
Sainte-Anne	24 245	24 346	-101	-0,1
CA Cap Excellence	101 163	105 575	-4 412	-0,9
Les Abymes	54 260	59 311	-5 051	-1,8
Baie-Mahault	30 868	30 201	667	0,4
Pointe-à-Pitre	16 035	16 063	-28	0,0
CA du Nord Basse-Terre	78 179	79 078	-899	-0,2
Deshaies	4 128	4 356	-228	-1,1
Goyave	7 526	8 309	-783	-2,0
Lamentin	16 687	15 486	1 201	1,5
Petit-Bourg	24 211	23 729	482	0,4
Pointe-Noire	6 159	6 957	-798	-2,4
Sainte-Rose	19 468	20 241	-773	-0,8
CA Grand Sud Caraïbe	80 163	83 213	-3 050	-0,7
Baillif	5 809	5 094	715	2,7
Basse-Terre	10 226	11 730	-1 504	-2,7
Bouillante	7 153	7 513	-360	-1,0
Capesterre-Belle-Eau	18 923	19 448	-525	-0,5
Gourbeyre	7 813	7 855	-42	-0,1
Saint-Claude	10 289	10 505	-216	-0,4

Terre-de-Bas

1 053

1 102

-49

-0,9

Terre-de-Haut

1 566

1 780

-214

-2,5

Trois-Rivieres

8 210

8 735

-525

-1,2

Vieux-Fort

1 854

1 834

20

0,2

Vieux-Habitants

7 267

7 617

-350

-0,9

CC de Marie-Galante

10 867

11 404

-537

-1,0

Capesterre-de-Marie-Galante

3 310

3 352

-42

-0,3

Grand-Bourg

5 085

5 470

-385

-1,4

Saint-Louis

2 472

2 582

-110

-0,9

Les Abymes et Basse-Terre, épouvantails à population

Les Abymes perdent 1000 habitants par an depuis 2011. 5000 personnes ont donc quitté l'agglomération abymienne en 5 ans (2016, année de référence). Quant à Basse-Terre, la population diminue de 260 habitants par an depuis 10 ans, la décroissance s'accélérant ces dernières années. Depuis 2011, la ville a perdu 3% de sa population chaque année.

Des départs en cause

Le solde naturel n'est pas en cause directement, c'est -à-dire la balance naissance-décès. Il y a des naissances, certes moins qu'avant, mais les naissances restent le principal apport de population. La véritable cause réside dans les départs qui restent importants : pour chaque habitant gagné grâce au solde naturel, deux sont perdus du fait des migrations. Et quand on perd de la population, on perd mécaniquement des naissances. La Martinique, elle aussi, voit sa population diminuer. Dans le même laps de temps, l’île sœur a perdu 0,8% de sa population (0,5% pour la Guadeloupe). Ce qui fait des deux régions antillaises les seules en France à s'être dépeuplées.

Source: RCI

Les encombrants s'accumulent et dérangent

lundi 31 décembre 2018 09:39

Depuis les fêtes de Noël, le ramassage des ordures ménagères ne se fait plus, ou presque plus, dans certaines communes de la communauté d'agglomération du nord Basse-Terre, comme Lamentin et Petit-Bourg.

Une fois encore, les ordures ménagères, les encombrants et autres déchets divers occupent le devant de la scène dans le nord Basse-Terre, plus précisément à Lamentin et Petit-Bourg. Ils fleurissent partout. Habitants et résidents exaspérés par cette situation se plaignent que depuis les fêtes de fin d'année, il n'y a pas de ramassages réguliers. À qui la faute ? Plusieurs personnes pointent du doigt la Communauté d'agglomération du nord Basse-Terre (CANBT) qui, par la voix de son directeur de cabinet, affirme ne pas être au courant de la situation.

LE RAMASSAGE DES POUBELLES À LA MAIN

Cependant, il semble que ce dysfonctionnement serait dû à un désaccord entre les salariés et le patron d'un des prestataires de la CANBT. Un salarié de cette dite société, qui préfère garder l'anonymat par peur de représailles, raconte que les conditions de travail des chauffeurs sont déplorables. Selon ses propos, quatre camions couvraient le territoire de la CANBT, mais depuis quelque temps, il n'y en a que deux en circulation. Ils ne seraient plus aux normes en raison de leur usure prématurée. Une situation qui pénaliserait les chauffeurs. Entraînant du retard sur les tournées. « Les quatre camions sont suffisants pour le circuit, s'ils fonctionnent bien. Si on enlevait 500 poubelles en six heures, pour le double, nous sommes obligés de les enlever à la main pour aller plus vite et ne pas perdre trop de temps. »

Selon ses dires, les chauffeurs travailleraient du lundi au samedi avec un seul jour de repos par semaine. Leur salaire mensuel oscille entre 1 100 et 1 300 euros.

« On peut tenir un ou deux mois parce qu'on comprend les difficultés rencontrées par le gérant, mais à un moment, il faut respecter la convention. »

D'après le salarié, très en colère, le personnel pourrait se mettre en grève dans les prochains jours. Un délégué syndical interrogé sur le sujet n'a pas voulu répondre à nos questions.

La Jaula croule aussi sous les déchets

Dans la zone industrielle de la Jaula, à Lamentin, sur plusieurs dizaines de mètres, des déchets blancs, verts et divers s'amoncellent à quelques mètres de la déchetterie, et de l'entreprise Antilles Environnement Recyclage (AER). Julien Latreille, directeur de l'entreprise ATC, (Accessoires toitures caraïbe), est inquiet. « C'est la catastrophe! lance le directeur. Depuis un an, nous sommes confrontés aux déchets que les riverains viennent déposer ici, au lieu de les déposer à la déchetterie » . L'entreprise, juste à côté, voit déjà les déchets se rapprocher dangereusement de ses portails. Le chef d'entreprise avait alerté la municipalité et la CANBT lorsque les déchets entravaient l'accès à l'entreprise. M. Latreille rappelle que les entreprises de la zone avaient fait en sorte, une première fois, que les déchets disparaissent. Mais là, il s'interroge sur l'avenir de cette décharge sauvage. Il y a de quoi être inquiet et le 31 décembre n'est pas encore passé.

Source: France Antilles